Rose ▬ On nous avait dit que le monde était bon, que le monde était beau.

Rose

▬ Nom • Rose
▬ Sexe • Femelle
▬ Âge • 36 lunes
▬ Clan • Solitaire

▬ Rang • //
▬ Ambition • Elle n'aime plus la vie, et ne souhaite que perdre son temps
▬ Origines • Domestiques
▬ Devises • On veut tout oublier, pour tout recommencer.

▬ Nom et prénom • Écrire ici (facultatif)
▬ Tu es ? • Fille
▬ Âge • Écrire ici (facultatif)

▬ Avis sur le forum • Je l'aime ^^
▬ Présence • 4/7 jours
▬ Code • Rose ▬ On nous avait dit que le monde était bon, que le monde était beau. 3256211676

PHYSIQUE

Son corps et si souple, si fin. Elle ressemble à ces belles créatures, élancées, aux pelages dorés et aux tâches ombreuses qui parsèment leurs corps. Leur agilité est égale à la sienne. Mais la grâce et la beauté la différencie de ces grands félins. Son pelage doux et soyeux a la couleur neigeuse. D'un blanc si pur, elle resplendit de noblesse. Sa démarche gracieuse, la tête haute, elle dégage un air divin. Son poil est long, et tellement soigné. Toujours aussi propre, aucunes tâches. Ses coussinets et son museau sont d'un rose, qui correspond aux couleurs pâles de son corps. Son regard est la dernière touche de beauté chez elle. Des iris d'un azur pur, auxquels quelques filaments d'un jaune y rajoutent une petite touche de couleur. Mais on les voit que si on s'approche près d'elle, et qu'on l'observe avec attention.

CARACTÈRE

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IL ÉTAIT UNE FOIS... MON HISTOIRE

« ... Mon enfant. Tu seras quelqu'un de bon. Ta sagesse et ta générosité susciteront les compliments. Douce et gracieuse ... Ma chère.Tu es tel les roses. Tu ne vivras que du bonheur, profite de cette source. Parce que le monde est bon mon ange parce que le monde est beau. Profite de cette chance ... ma Rose. »

Les mots doux me berçaient. Sous un clair de lune. Les étoiles scintillaient. La pluie battait contre le verre. Ce bruit frénétique, rythmé par le son d'une voix douce, d'une voix presque fantomatique. Étaient-ils chaleureux ? Étaient-ils froids ? Que signifiaient-ils ? Ils résonnaient dans la pénombre, alors que la sale n'était que silencieuse. Ce souffle caressait ma joue, la frôlait, avant de s'arrêter. Mes yeux s'ouvrirent, et mon regard se posa sur la féline qui se tenait à mon chevet. Sur ce bord de fenêtre. J'observais l'extérieur. Il était effrayant. Décoloré, maltraité par la pluie, sans défenses. Jamais je n'oserais poser une patte là-bas. Qu'est ce monde ? Le mien est bon, le mien est beau.

« Mère, que me dites-vous ?.. Ne trouvez-vous pas que l'extérieur est terrifiant ? Nous sommes bien ici, dans cette vaste demeure, dans ces salles spacieuses et luxueuses. Le caviar a un goût exquis. N'est-ce pas, mère ? J'aime par dessus tout l'odeur de ces fleurs à mille pétales. Je ne sais point pourquoi notre maître en dépose une chaque jour, dans ce vase de cristal. Le savez-vous ? »

La femelle resta silencieuse. Son regard exprimait sa bonté, son esprit chaleureux. Les gouttes d'eau ne cessaient leur combat. Que voulaient-elles ? Abreuver cette plante ? Sa couleur écarlate contrastait avec celles pales, de notre maison, de notre foyer. Le son doux et mélodieux de la féline à mes côtés retentit, et brisait le silence de la salle, si l'on oubliait la pluie. Les paroles étaient pour moi floues, mais j'étais à un âge innocent. Je ne me doutais de rien.

« Mon enfant ... Si un jour il venait à ce que cette rose meure, pars d'ici. Va loin, que les gardiens des cieux te protègent. Mais je suis sûre qu'ils le feront. Tu seras une bonne personne, quelqu'un de bon. A présent, dors, mon enfant. Que ta nuit soit douce et porteuse d'enchantement. »

Elle s'en fut. D'un bond gracieux, sans un bruit, elle s'en alla, sautant du rebord de la fenêtre. La femelle disparut dans l'ombre. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, et mes prunelles azures n'affichaient que le bonheur. Cette vie me convenait. Et c'était la meilleure. Comment résister à ces mets au bon goût ? Comment résister à ce plaisir, d'être pelotonné sur les genoux du maitre ? Comment résister, au parfum de la rose ?

Dans un dernier regard à la fleur, je me détournai. Je me retournai vers la fenêtre, ou l'eau ruisselait contre celle-ci. Suivant le conseil de ma mère, je m'allongeais confortablement dans mon nid doux et soyeux. Porteuse d'enchantement ? Mes rêves le sont toujours, mère. Comme j'aurais aimé connaître père, il devait être bon, autant que vous. Mère, je ne vous quitterai jamais, et jamais cette demeure. C'est la nôtre. Je vous aime, mère.

Mais quand le malheur intervient, on peut rien y faire. On ne peut pas donner notre avis, et refuser ce qui arrive. On ne peut que contempler, au grand désespoir, au grand bonheur.

Une odeur piquante me réveilla. Mes pupilles s'ouvrirent sur un endroit emplit de fumée, où le feu crépitait, avalait, tout sur son chemin. La peur me terrorisa, mes yeux étaient écarquillés par une peur instable. UC

Par Dita, Epicode